Étant pour la plupart équipé de capteurs de puissance sur nos vélos et/ou nos supports d’entrainement, sinon en utilisant le virtual power disponible sur plusieurs logiciels, il nous est donc possible d’utiliser le développement de puissance comme outils principal d’entrainement.
Le travail effectué par un moteur est exprimé en kilojoules (kJ) et en watts (W) la puissance qu’il développe et ce peu importe qu’il s’agisse d’un moteur mécanique, électrique ou… humain, comme nous les cyclistes!
P = F x V où la puissance (W) est le résultat de la force appliquée (N) multipliée par la vitesse instantanée (m/s).
En fait la puissance, on parlera aussi de power ou de watts, est la seule façon précise de s’entrainer sur un vélo afin de jauger exactement l’intensité, ce qui est la clé de l’entrainement. Contrairement à l’effort ressentis, aux valeurs de vitesse, de battements cardiaques et de cadence qui sont directement influencés par la fatigue et le stress de l’athlète, ou par les éléments extérieurs comme le vent, les côtes, la puissance ne ment pas : 200w c’est 200w! Peu importe la fatigue, le dénivelé ou la vigueur du vent de face!
En l’utilisant de la bonne façon, en entrainement comme en compétition, on peut donc mesurer l’effort afin d’être dans les bonnes zones en trainings, de se contenir pour conserver de l’énergie pour la suite d’un triathlon, ou bien se mettre une petite claque pour pousser plus fort après s’être endormis durant son bike split d’Ironman ;)
JP Leclerc Entraineur BartCoaching Triahlète longue distance
Membre du Team Elite BC